Le lundi 28 avril, je suis allée aux urgences (maternité) suite à des énorme pertes de sang.
J’arrive aux urgences, on m’examine et là, on découvre un hématome entre les parois du placenta et les parois de la vessie.
On décide de m’hospitaliser en service grossesse pathologique. Le soir même, j’ai dû descendre en salle de naissance où se trouvait la gynécologue qui a effectué le cerclage et qui après auscultation me dit que ce n’est pas le cerclage qui est en tension mais l’hématome qui descendait.
Elle me dit donc que le cerclage ne sera retiré qu’en cas de tension du col. J’ai donc été mise sous surveillance le temps que les douleurs passent et je suis remontée en chambre.
Puis, le mercredi 30 avril, de nouveaux des saignements et des contractions sont apparus. Je suis de nouveau retournée en salle de naissance où les choses ne se sont absolument pas passées comme prévu.
Il y a eu de nouveaux saignements qui ont stoppé immédiatement les contractions. Ensuite, une dame est arrivée (cheveux bouclés gris), autre que la gynécologue habituelle.
Cette dame m’a donc annoncé qu’elle allait faire un simple examen du col. J’ai précisé à plusieurs reprises de ne pas toucher au cerclage.
On m’a répondu: «Non madame, je regarde simplement». De là, je l’ai vue prendre une paire de ciseaux, je dis une nouvelle fois de ne pas toucher au cerclage et on me dit qu’il a été coupé et «qu’il était venu tout seul ».
Juste après cela, cette même dame me fait une échographie et l’hématome avait bel et bien disparu, je lui ai donc dit qu’elle avait retiré mon cerclage à tort sachant que ce dernier n’était pas en tension comme la gynécologue m’avait dit et de là, on m’a répondu: « ça tiendra comme ça ».
Cependant, ayant une béance du col, celui-ci ne peut tenir sans cerclage et s’ouvre en moins de 24 heures après son retrait.
Vers 00h40, on me remonte en chambre. J’avais fait venir ma cousine également qui fût témoin de tout l’enfer qui a suivi.
La sage-femme du service grossesse pathologique semblait nerveuse et méchante à mon égard. Je me plaignais de douleurs dans le col, elle m’a répondu: « C’est normal puisqu’on vient d’y toucher ! Éteignez la télé et dormez! ».
J’ai fini par dormir 45 minutes environ avant que je ne commence à ressentir de fortes contractions.
J’ai sonné de nouveau, la dame m’a envoyé son aide soignante me mettre une bouillotte sur le ventre. Tellement celle-ci était chaude, elle m’en a brûlé le ventre.
La sage-femme de garde m’a d’ailleurs clairement pris de haut en me disant: « Vous voulez que je vous dise quoi? Que ça va bien se passer? Bah non !!» et m’a de nouveau demandé de dormir sauf que je savais très bien ce qui était en train de se passer. J’ai dû sonner 10 fois pour qu’on me dise que ça finirait par passer et cela a duré plus d’1h30!
Avant qu’on finisse par m’écouter, j’ai dû hurler, taper partout, la sage-femme a été jusqu’à dire à ma cousine qui m’accompagnait que : « J’étais le record de la sonnette de la soirée» et ma cousine lui a clairement répondu : “Donc on la laisse se vider de son sang, pensez-vous que ce soit normal ?”.
Elle a fini par me descendre en salle de naissance où les contractions ne s’arrêtaient plus, je souffrais tellement.
De là est arrivée la même dame qui m’a retiré le cerclage. Elle voulait m’examiner mais j’ai refusé que ce soit elle qui me touche. C’est donc sa collègue du bloc obstétrique qui m’a auscultée et qui a dit que le bébé arrivait. L’anesthésiste a tenté de poser une péridurale mais n’a pas eu le temps à cause du temps perdu à m’avoir laissée hurler de douleur en chambre.
Une fois assise sur le lit j’ai hurlé de tout stopper, qu’il était là !
Puis je me suis allongée seule pour pouvoir laisser mon fils sortir.
Lyam est né à 5h54 et s’éteindra dans mes bras🕊️
Mais l’enfer n’était pas fini, on me fait une anesthésie du rachis afin d’aller chercher le reste du placenta.
À 6 reprises on a rentré un bras entier, j’en hurlais de douleur. J’ai également à 2 reprises reçu de la ketamine en intraveineuse, j’ai également demandé ce que c’était mais personne ne m’a répondu !
C’est pour cela qu’aujourd’hui, je demande que justice soit faite pour cette erreur commise et qui affecte ma famille.